
Georges Alfred Grimault naît le 8 juin 1885 à Périgny, en Seine-et-Oise (aujourd’hui Val-de-Marne). Fils de Louis Charles Grimault et de Marie Deniez, il est l’avant-dernier-né d’une fratrie de cinq enfants : Armand, né en 1878, Berthe en 1880, Adèle en 1882, et Albert, le benjamin, en 1889. À la naissance de ce dernier, Georges approche de ses quatre ans. Issu d’un milieu rural, Georges devient cultivateur, à l’image de nombreux hommes de son temps et de sa région.

Le service militaire : premiers pas dans la vie militaire
Le 6 octobre 1906, à 21 ans, Georges débute son service militaire. Le bureau de recrutement de Versailles l’inscrit sous le numéro 115, avec le matricule 4216 pour la classe 1905. L’armée le classe dans la première partie de la liste, attestant de sa bonne aptitude physique.
Incorporé au 31e régiment d’infanterie, basé à Coulommiers, Georges Grimault y sert comme soldat de 2e classe. Après deux années de service, il obtient son certificat de bonne conduite. L’armée le renvoie dans ses foyers le 25 septembre 1908.
Un homme aux traits simples
À l’époque de son incorporation, Georges mesure 1,62 mètre. Son visage est ovale, son front ordinaire, son nez aquilin et son menton rond. Il a les sourcils châtains, les yeux gris, et une bouche moyenne. Ce sont ces quelques lignes, extraites de son livret militaire, qui nous laissent entrevoir son apparence.


Rappelé en 1914 : la guerre éclate
Quand la Première Guerre mondiale éclate, Georges reçoit l’ordre de rejoindre l’armée par décret présidentiel le 1er août 1914. Il rejoint, quelques jours plus tard, le 76e régiment d’infanterie, le 4 août 1914.
Le 10 janvier 1915 : disparition dans l’Aisne
Le 9 janvier 1915, l’armée envoie Georges en renfort près de Bucy-le-Long, dans le département de l’Aisne. Le lendemain, le 10 janvier, à 29 ans, il disparaît près de la Montagne Neuve. L’armée le raye officiellement des contrôles le 11 janvier 1915, sans jamais retrouver son corps.
Ce n’est que bien plus tard, le 28 juillet 1920, que le tribunal de Corbeil rend un jugement déclaratif de décès, fixant sa mort au 10 janvier 1915 à Crouy, non loin du lieu de sa disparition. La mairie de Périgny dresse son acte de décès le 25 août 1920, plus de cinq ans après les faits.
A la Mémoire de Georges Alfred Grimault, Mort pour la France, 1885-1915

Article rédigé dans le cadre des Ateliers Blogs de CLG Formation-Recherches. Le thème du mois de Juillet 2025 était : Un disparu.
